Pourquoi ce titre? Cela fait un certain temps que je n’ai plus écrit.
Dans un premier temps je le faisais pour moi. Par la suite quelques personnes m’ont dit qu ils aiment ce que j écris.
Oh pas des milliers non, il suffit que l une ou l autre personne qui lit s y retouve ou que cela évoque un souvenir voir une réflexion et cest ok pour moi.
Renouveau car je n ai pas envie d écrire selon les codes qui sont numerisés
J écris pour le plaisir et si ca transparaît tant mieux.
Je mélange ou j’écris juste ce qui me parvient.
Je me sens, vis comme différent et cela n’est pas récent.
Du plus loin que je me souvienne ,je me suis senti décalé, hors propos, étranger.
Distinction
Ce qui me distinguait cest ce que je vivais et ce qui me distingue et ce qui me distingue cest que je peux parler de différents sujets sans lien direct avec le diabète si ce n’est que un des points communs est cette recherche permanente et sérénisante de comment vivre au mieux au milieu de ce fatras d’informations qui m’assaillent.
Après s’être mis en parenthèse pour ce qui était du ressenti j’ai décidé maladroitement de dire ce que je vivais avec des réponses sybillines et souvent certes entendues mais inapropriées.
De là est venue mon intuition d’écrire.
Qui mieux que moi peut dire ce que je vis? Qui mieux que moi peut expliquer ce que je ressens? Qui mieux que moi est moi au -delà de la maladie?
Personne pas même un autre diabétique.
Alors?
Il n’y a pas de jours sans diabète, il y a une journée dédiée.
En faut il plus? Non car ce n’est pas une fin en soi.
Si par mes propos et mes allégations je peux juste glisser à l’oreille ca va tu sais c est pas confortable et cependant c’est viable cest gagné.
Cela du haut de mes presque 60 ans d’existence.
J’ai lu en entendu des propos innovants et intéressants en ce qui me concerne.
Une personnalité était pour moi une personne alitée.
Une maladie un mal a dit.
Tous les mots maux sont réducteurs et à force de les malmener le propos est moins net.
Je suis chercheur oui. De vérités.
De finesse, de contrepeterie, de jeux de mots.
Ce qui allège permet de vivre plus aisément. Le bagage est moins lourd, pas inexistant. Comme le murmure dans le vent il est toujours là à qui sait l’entendre. Je suis telle l’ombre qui illumine de sa part de lumière la face cachée du soleil.
Je furète et glapis, je miaule et bondis.
Je m’intéresse à tout ce qui est autour et alentour.
Aux mathématiques, à la physique quantique, à la robotique, à l’électricité.
A l’infiniment petit et à la démesure.
Au nombre d’or et à ses applications, en fait une soif inextinguible de connaissances et une seule vie pour y arriver.
Le chemin que je trace n’est ni linéaire ni prévisibl, il est Wu Wei.
Après différentes expérimentations d’arts martiaux même si pas longtemps j’en suis arrivé à la base le souffle.
Respirer et laisser agir.
De mes glycémies ne plus ‘en alarmer, toutes les 5 minutes cela est indiqué que je le voies ou pas. Vivre ce que je veux et adapter et laisser ma pompe gérer quand c’est ok et reprendre la main quand c’est moins ok.
Ne pas dépendre ni attendre, le temps est là et il s’égrene avec ou sans action.
J’en suis arrivé à profiter de ce qui est présent de plus en plus intensément.
Là ma pompe me dit warning 61 mg/dl, mon esprit est ok et vif.
Pas de stress je vis.
A plus si cela vous dit.
Pascal.
Un aventurier de la boucle céleste.
